Brigitte Vöster-Alber fête son 50e anniversaire au sein de l’entreprise GEZE

Depuis un demi-siècle, Brigitte Vöster-Alber n’a pas hésité à prendre des décisions difficiles – et parfois impopulaires. Un tournant majeur a été la séparation du département apprécié mais peu rentable du ski dans les années 1980. Cela a créé de nouvelles capacités permettant de se concentrer sur des solutions modernes de portes et fenêtres, et de développer davantage le département des exportations. L’ouverture d’esprit et le courage d’adopter de nouvelles approches se reflètent également dans les développements actuels. Sous la direction de Brigitte Vöster-Alber, l’entreprise fait actuellement avancer la connectivité des bâtiments intelligents, en tenant compte des dernières tendances telles que l’Internet des objets. Enfin, et c’est important, sous la direction de Vöster-Alber, l’entreprise a survécu à la crise financière et économique de 2008 sans être touchée. En 2009, GEZE a investi 29,6 millions d’euros dans des activités d’expansion. « Vous pouvez réaliser un grand potentiel en restant actif, même en période de difficultés », déclare la PDG de GEZE.

Lorsque Brigitte Vöster-Alber a été nommée PDG de GEZE, il n’y avait pratiquement pas de femmes aux postes de direction. « Après la mort prématurée de mon père, mon grand-père m’a appris ce qu’il en coûtait d’être seul à la direction d’une entreprise familiale, déclare Vöster-Alber. Je devais trouver ma voie dans un secteur dominé par les hommes, et m’affirmer. » Les femmes d’affaires étaient l’exception à cette époque, mais elles sont certainement plus nombreuses aujourd’hui. Cependant, selon Brigitte Vöster-Alber, il y a encore trop peu de femmes dans les conseils d’administration. Les valeurs et les clichés traditionnels entrent encore en jeu, par exemple l’équilibre entre la famille et la carrière. Elle en a toujours fait la promotion chez GEZE. Avec 29 %, la proportion actuelle de femmes occupant des postes de direction chez GEZE est exceptionnellement élevée et a augmenté de moitié environ ces dernières années. Il y a également beaucoup de femmes parmi les jeunes talents de l’entreprise, et 23 % des stagiaires et des étudiants issus de la Duale Hochschule Baden-Württemberg (université de formation du Bade-Wurtemberg) sont des femmes.

Pour Brigitte Vöster-Alber, l’entreprise a toujours été associée à l’engagement social. Elle a hérité de cette attitude de son grand-père, et s’est vue décerner la Croix fédérale du mérite en 2009. En 2013 – année du 150e anniversaire de la société – elle a reçu la citoyenneté d’honneur de la ville de Leonberg. Une distinction qui avait déjà été décernée à son grand-père, Reinhold Vöster. En 2016, la Fondation Konrad Adenauer a décerné à Brigitte Vöster-Alber le « Preis Soziale Marktwirtschaft 2016 » (prix de l’économie sociale de marché). « Elle est le moteur des objectifs de l’entreprise familiale et la gardienne de ses valeurs. Par exemple, elle prône une vision entrepreneuriale large, la capacité d’innovation, et prend un haut niveau de responsabilité pour les employés de l’entreprise, la société en général et l’environnement », a déclaré le jury dans sa déclaration. En outre, elle a reçu la médaille des affaires du Land de Bade-Wurtemberg en 2016. Cette distinction est décernée aux personnes et aux entreprises qui ont rendu des services exceptionnels aux entreprises du Bade-Wurtemberg.

Sur le plan social, les projets d’aide à l’enfance tels que la « Olgäle-Stiftung für das kranke Kind e.V. » (Fondation Olgäle pour les enfants malades), basée à Stuttgart, et l’organisation de protection de l’enfance « Plan International » tiennent particulièrement à cœur à cette mère de quatre enfants. Les activités parrainées liées à l’art, à la culture et au sport sont également d’une grande importance. Passionnée d’animaux, Brigitte Vöster-Alber s’intéresse particulièrement à l’équitation et aurait voulu faire des études de médecine vétérinaire. Alors qu’elle célèbre son anniversaire, passer du temps avec ses chevaux et ses chiens est une échappatoire importante de sa vie professionnelle. Tout comme son grand-père le faisait avec son père, elle dirige l’entreprise en collaboration constructive avec trois de ses quatre enfants (une de ses filles a choisi de devenir médecin).